Alina Margolis-Edelman

Alina Margolis-Edelman
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Biographie
Naissance
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ŁódźVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
10e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Alina MargolisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
polonaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Aleksander Margolis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anna Margolis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marek EdelmanVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Aleksander Edelman (d)
Ania Edelman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Distinction
Ordre du SourireVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

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Alina Margolis-Edelman, née le à Łódź, morte le à Paris[1],[2], est une médecin juive polonaise, pédiatre et militante des droits de l'homme.

Biographie

Alina Margolis, de son nom de naissance, est la fille d'un couple de médecins de Łódź : son père, Aleksander, est un important militant bundiste, conseiller municipal et directeur du plus grand hôpital de la ville et sa mère, Anna, est l’initiatrice de la prophylaxie de la tuberculose chez les enfants. Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, elle occupe dans le ghetto de Varsovie les fonctions d'élève infirmière, puis d'agent de liaison de l'Organisation juive de combat. Elle participe au soulèvement du ghetto de Varsovie et à l'évacuation de ses derniers survivants.

Après la guerre, elle épouse Marek Edelman[3] dont elle a deux enfants, Alexandre et Anna. Face au renouveau de l'antisémitisme en Pologne elle décide en 1971 d'émigrer et part s'installer en France avec son fils et sa fille alors que son époux reste en Pologne. Elle exercera comme pédiatre et sera cofondatrice de Médecins du monde, son fils Aleksander Edelman deviendra directeur de recherche au CNRS à l'hôpital Necker et sa fille Ania Edelman cadre chez EDF. Elle est enterrée au cimetière parisien de Bagneux. Publié en 1997 son témoignage Je ne le répéterai pas, je ne veux pas le répéter décrit en termes poignants la vie d'une adolescente juive en Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Notes et références

  1. (pl)http://www1.rfi.fr/actupl/articles/100/article_4221.asp.
  2. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  3. Marion Van Renterghem. Marek Edelman, le révolté du ghetto. Le Monde, 19 avril 2008.

Voir aussi

Bibliographie

  • Alina Margolis-Edelman, Je ne le répéterai pas, je ne veux pas le répéter, traduit du polonais par Jacques Burko, préface de Henri Raczymow, Éditions Autrement, 1997.

Liens externes

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