Alfred Koechlin-Steinbach

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Alfred Koechlin-Steinbach
Fonction
Député du Haut-Rhin
Biographie
Naissance
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MulhouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 46 ans)
MulhouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Famille KoechlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Daniel Koechlin-Schouch (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Camille Koechlin (d)
Jules Koechlin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Alfred Koechlin, prononcé ke'klɛ̃, dit Koechlin-Steinbach (né à Mulhouse le - mort à Mulhouse le ), est un industriel et homme politique français.

On ajoute à son nom celui de son épouse pour le distinguer d'Alfred Koechlin-Schwartz (1829-1895), fils d'un de ses cousins.

Biographie

Article connexe : Famille Koechlin.

Alfred Koechlin est le fils du chimiste Daniel Koechlin-Schouch. Il est le neveu de Jean-Jacques et Nicolas Koechlin. Il est l'oncle du compositeur Charles Koechlin.

Issu d'un grande famille d'industriels mulhousiens, Alfred Koechlin épouse en 1850 Henriette Frauenfelder, fille adoptive de Jean-Georges Steinbach, directeur d'une importante usine textile. En 1854, il s'associe à son beau-père et l'entreprise prend le nom de Steinbach, Koechlin & Cie.

Chef de l'opposition républicaine libérale à Mulhouse sous le Second Empire, il apporte régulièrement son aide aux exilés républicains réfugiés en Suisse voisine[1].
Membre de la commission municipale qui administre Mulhouse à partir de , il propose au gouvernement de la Défense nationale d'équiper à ses frais un bataillon de cinq mille hommes[2].
Élu député du Haut-Rhin le , il siège parmi les républicains modérés (centre-gauche) à l'Assemblée nationale de Bordeaux. Après avoir voté contre les préliminaires du traité de Francfort, qui prévoyaient la perte de l'Alsace-Moselle, il démissionna en même temps que ses trente-quatre collègues alsaciens et mosellans pour protester contre l'abandon des départements annexés ().

Il meurt en 1872 à Mulhouse, où ses funérailles furent l'occasion d'une manifestation patriotique contre l'annexion[3]. Auguste Scheurer-Kestner y lut un message de Léon Gambetta.

Enfants

Des cinq enfants d'Alfred Koechlin-Steinbach, seuls deux sont arrivés à l'âge adulte :

  • Hélène (1851-1928), qui s'est remariée en 1878 avec le député radical Louis Andrieux ;
  • Georges Maximilien (1854-1904), officier de cavalerie et industriel à Belfort, qui s'engagea parmi les Dreyfusards.

Georges fit parler de lui en pour avoir provoqué Henri Rochefort en duel. Le célèbre polémiste, alors exilé à Genève, avait accusé Andrieux d'avoir commandité une tentative d'assassinat contre son fils lors de la répression d'une manifestation parisienne. Dans sa lettre, il mettait également en cause le beau-frère d'Andrieux, Georges Koechlin, qui venait de tuer un cousin lors d'un duel. Offensé par les insinuations de Rochefort, Georges le défia à l'épée. La rencontre eut lieu le entre Versoix et Coppet. Les témoins de Rochefort n'étaient autres que Georges Clemenceau et Édouard Lockroy. L'offensé parvint à blesser Rochefort à l'épigastre[4].

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

  1. Jules Claretie, Histoire de la Révolution de 1870-71, t. 2, Paris, 1877, p. 352.
  2. La Grande Encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres, et des arts, vol. 21, 1895, p. 585.
  3. Adolphe Robert, Dictionnaire des parlementaires français, Bourloton, Paris, 1889, vol. III (Fes-Lav), p. 468
  4. Jean-Baptiste Duroselle, Clemenceau, Fayard, Paris, 1988, p. 427.
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