Alexandre Avez

Alexandre Avez
Fonction
Député français
Sixième législature de la Troisième République française
Seine
-
Biographie
Naissance
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Saint-QuentinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 37 ans)
Levallois-PerretVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Parti politique

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Félix Alexandre Avez (né le à Saint-Quentin, Aisne - mort le à Levallois-Perret, Hauts-de-Seine) était un député socialiste français, élu en 1893 et qui siégea jusqu'à sa mort trois ans plus tard.

Biographie

Résidant à Levallois-Perret, Alexandre Avez était employé au Comptoir national d'escompte, et connu pour ses idées socialistes. Âgé de 22 ans, il interpella ainsi Clemenceau lors de son discours au cirque Fernando, à Paris, le , lui demandant s'il était d'accord avec la déclaration collectiviste faite lors du Congrès ouvrier de Marseille de 1879 au cours duquel Jules Guesde emporta la majorité. Clemenceau lui rétorqua: « il y a aussi des jésuites rouges »[1]. Syndicaliste, Avez deviendra plus tard membre du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire (POSR) de Jean Allemane[1].

Il se présenta aux élections législatives des 20 août et 3 septembre 1893 dans la 3e circonscription de Saint-Denis (Seine) et n'obtint au premier tour de scrutin que 2.234 voix, contre 3.375 à Jean-Marie Trebois, conseiller général et ancien maire de Levallois-Perret, radical-socialiste. Mais au 2e tour il battit ce dernier par 4.805 voix, contre 3.812.

Membre de diverses Commissions, il prit part à quelques discussions, notamment sur le projet de loi portant conversion de la rente 4 1/2 % en rente 3 1/2 %, et proposa d'affecter le produit de cette conversion à la constitution d'une caisse des invalides du travail (1894); sur le projet de loi portant ouverture de crédits pour pourvoir aux dépenses de l'expédition de Madagascar (1894); et sur la proposition de loi relative à la majoration des pensions de la Caisse nationale des retraites (1895).

Il mourut en cours de mandat, le , et ce décès, étant intervenu après la clôture de la session extraordinaire de 1895, n'a pas été annoncé à la Chambre.

Sources

  • « Alexandre Avez », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Notes et références

  1. a et b Michel Winock, Clemenceau, éditions Perrin, 2007, p.83-84

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