Albert Arnavielle

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Albert Arnavielle
Albert Arnavielle en 1898.
Fonction
Majoral du Félibrige
-
Clovis Roques (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
AlèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
MontpellierVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
L'Aràbi, Lou Felibre de l'Aubo, Lou Sant dóu FelibrigeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poète, journaliste, félibreVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
La Revue félibréenne (d), Lou Viro-Soulèu (d), L'ÉclairVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Mireille Arnavielle (d)
Jacques Arnavielle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Escolo de la Tabo (d) ()
Maintenance du Languedoc du Félibrige (d) ()
FélibrigeVoir et modifier les données sur Wikidata

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Albert Arnavielle, né à Alès (Gard) le et mort à Montpellier (Hérault) le , est un poète et journaliste français d'expression française et languedocienne. À la suite de la parution de son recueil de poèmes Lous Cants de l'Aubo, il est invité à rejoindre le Félibrige par Frédéric Mistral.

Biographie

Né à Alès le (alors orthographié Alais), Albert Arnavielle est le fils d'une famille de marbriers originaire d'Aniane à qui l'on doit nombre de tombes monumentales à travers le Gard et l'Hérault ainsi que les autels de nombreux édifices religieux dont à la cathédrale Saint Jean Baptiste d'Alais (aujourd'hui Alès), son avenir apparaît tout tracé. Néanmoins le jeune Albert montre peu d'intérêt pour cette profession.

Il fréquente très tôt des cafés savants, et se consacre à la poésie. L'un de ses poèmes, publié dans un journal local, est repéré et il est invité à rejoindre les réunions de l'académie de Nîmes. Il y rencontre le futur prix Nobel de littérature, Frédéric Mistral, qui devient son ami, le surnomme le « Saint du Félibrige »[1] et entretient une relation épistolaire avec celui-ci[2]. Il lui propose d'intégrer le mouvement du Félibrige, dont il sera élu majoral du Félibrige en 1876 pour son œuvre Lous Cants de l'Aubo, écrite à l'âge de 24 ans. À cette occasion, il reçoit la cigale d'or Cigalo de l'Aubo, o de la Tabò — cigale de l'aube et du tabo (sorte de cri de guerre des écoliers gardois) — le titre est spécialement créé pour lui.

Il est également un militant royaliste de l'Action française proche de Charles Maurras, qui préface son œuvre publiée à titre posthume par son fils, Las Raiolos[3].

Il épouse une bourgeoise montpelliéraine de qui il aura deux enfants.

Sa fille Mireille a écrit des poèmes et rencontrera son mari lors des séjours dans leur maison de famille ardéchoise, tandis que son fils Pierre Aristide Arnavielle est devenu peintre. Ce dernier a fait le portrait de son père visible au début de son ouvrage Lous Cants de l'aubo.

Il fréquentera toute sa vie de nombreux salons dont ceux du jeune Marquis de Baroncelli avec qui il discutera des bases de la Camargue naissante et de la nation Camarguaise.

Mais il sera surtout coutumier de ceux d'Alphonse Daudet[4], de Frédéric Mistral, de Charles Maurras, de Placide Cappeau (à qui l'on doit le Minuit, chrétiens), de Clovis Hugues ou encore de Paul Arène[5].

Son descendant Jean-Jacques Payan militera pour que sa mémoire et son héritage culturel soient pérennisés notamment avec les fêtes du Volo Biou.

Il est inhumé au cimetière principal d'Alès, dans le Gard où nombre de ses amis ont inscrit des dédicaces sur leurs monuments funéraire en son souvenir. Plusieurs tombes comportent des citations, vers et textes de l'auteur.

Œuvres

  • Lous Cants de l'aubo, poésies languedociennes, avec la traduction française en regard, par Albert Arnavielle, Nîmes, J. Roumieux, 1868.
  • Per Toulouso, au noum de Diéu, poésie languedocienne, traduction française par Albert Arnavielle, suivi de Donnez aux pauvres inondés, poésie, par J. Albran, Alais, J. Martin, 1875.
  • Lous Gorbs, avec traduction française, Montpellier, Hamelin et frères, 1880.
  • Pouẽsìos dau troubaire-massou Matiéu Lacroix, emb' uno Noutiço biougrafico par Frederi Mistral e uno letro, e uno pouẽsìo d'Albert Arnavielle, La Grand' Coumbo, D. Coronel, 1899.(préfacé par Frédéric Mistral)
  • Las Raiolos, poésies languedociennes, avec la traduction en regard par Albert Arnavielle, Montpellier, Éditions Languedociennes, 1932..(Préfacé par Charles Maurras)
  • La légende du Volo Biou, Albert Arnavielle est également connu pour avoir raconté la légende du Volo Biou (du bœuf volant) à l'origine des fêtes médiévales éponymes de la ville de Saint-Ambroix.

Notes et références

  1. Stéphane Giocanti, Charles Maurras, le chaos et l'ordre, Flammarion
  2. Luca Melchior et Verena Schwägerl-Melchior, « « Un félibre autrichien » : quelques remarques sur Hugo Schuchardt et le pays d’oc, accompagnées d’une nouvelle édition de sa correspondance avec Fréderic Mistral », Revue des Langues Romanes,‎ (lire en ligne)
  3. Laurent Joly, Naissance de l'Action Française: Collection dirigée par Patrick Weil, Grasset
  4. Georges Bonifassi, La presse régionale de Provence en langue d'Oc: des origines à 1914
  5. Auguste Lepage, Les dîners artistiques et littéraires de Paris

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Fourié, Dictionnaire des auteurs de langue d'oc de 1800 à nos jours, Felibrige Edicioun, , 369 p. (ISBN 978-2-9533591-0-7)
  • Serge Velay, Michel Boissard et Catherine Bernié-Boissard, Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, , 255 p. (présentation en ligne), p. 19-20
  • « Albert Arnavielle », dans Personnages connus ou méconnus du Gard et des Cévennes, t. I, Brignon, La Fenestrelle, (ISBN 979-1-0928-2666-1), p. 3-5 — ouvrage édité par l'Académie cévenole.
  • La littérature d'Oc dans les cantons d'Alès (1846 - 1936), Yves Gourgaud, Collection Rousau Éditions Aigo Vivo, Alès 2007

Liens externes

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