Aimée Tessandier

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Aimée Tessandier
Biographie
Naissance
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LibourneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
18e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Françoise Saugnier
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ActriceVoir et modifier les données sur Wikidata

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Aimée Tessandier, née Françoise Saugnier le à Libourne[1] et morte le à Paris 18e[2], est une actrice française.

En 1885, elle reprit L'Arlésienne qui n'eut pas moins de 500 représentations.

Biographie

C'est à Reims que Jacques Offenbach, venu spécialement de Paris, proposa un engagement à Aimée Tessandier pour la première fois.

Elle débuta au Théâtre-Français de Bordeaux dans les Brebis de Panurge ; passe ensuite à Bruxelles, à Reims, etc. Débute à la Gaîté, dans Le Gascon (1875) et crée Agnès Sorel, dans Jeanne d’Arc (1873).

Elle part pour le Caire, en 1875, y reste deux ans, revient en France, joue un peu en province puis est engagée au Gymnase ; débute dans La Dame aux Camélias (1878), et crée L’Âge ingrat, Le Fils de Coralie.

Tessandier, Aimée Jeanne (1851-1923); actrice, Dochy, Henri, Felixarchief, 12 12838

Passe à l'Odéon, débute dans Charlotte Corday (1880) ; crée le Voyage de noces, Othello ; reprend L’Arlésienne, Antonyetc.

Engagée dans le vaudeville, y reprend L’Âge ingrat et crée Georgette (1885) ; joue ensuite Patrie ! à la porte Saint-Martin, Les 5 Doigts de Birouk, aux Nations. ; Marie-Jeanne, à l’Ambigu ; L’Affaire Clemenceau, au Vaudeville ; Athalie, Fanny Lear, Les Érinnyes, Révoltée, à l’Odéon.

Débute à la Comédie-Française, dans La Bûcheronne (création, ). Retourne au Gymnase ; crée Dernier amour (1890). Crée Lysistrata, au Grand Théâtre (1892), y reprend Sapho.

Tombe d'Aimée Tessandier au cimetière des Batignolles (division 28).

Elle revient à l'Odéon et y crée Vercingétorix (1893), reprend M. Alphonse (1894) et crée Pour la Couronne (1895).

Elle crée, au Châtelet, Les Fugitifs (1895), Catherine de Russie (1896). Puis, elle rentre à l'Odéon et y crée Les Perses (l896).

Elle crée, à l'Ambigu, La Maîtresse d’école, La Joueuse d’orgue (1897), La Pocharde, et La Corde au cou (1898).

Elle retourne à l'Odéon et crée Les Antibel, Les 1908 Truands, Ma bru (1899), etc.

À la fin de sa carrière, elle tourna dans quelques films.

Elle est inhumée à Paris au cimetière des Batignolles (28e division).

Théâtre

Filmographie

Aimée Tessandier répétant Iphigénie de Racine par Charles Gir, 1908.

Récompenses et distinctions

Iconographie

  • s. d. - Portrait présumé de Mlle Aimée Tessandier hst, Shd, dim; h: 39 cm x l: 31 cm par Léon Comerre (1850-1916).

Biographie

  • Aimée Tessandier a laissé des Souvenirs, recueillis et rédigés par Henri Fescourt, publiés à Paris chez Flammarion en 1912.
  • Christophe-Luc Robin, « De Libourne à la Comédie-Française : Aimée Tessandier (1853-1923) », Revue historique et archéologique du Libournais et de la vallée de la Dordogne, tome LXXX, n° 299, 2012.

Notes et références

  1. Archives départementales de la Gironde, commune de Libourne, tables décennales des naissances 1853-1862, vue 90/153
  2. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 18e, n° 3916, vue 23/31.
  3. Cf. article de Christophe-Luc Robin cité en référence, p. 76.

Liens externes

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    • Les Archives du spectacle
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