1er régiment de tirailleurs marocains

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1er régiment de tirailleurs marocains
Image illustrative de l’article 1er régiment de tirailleurs marocains
Insigne régimentaire du 1er RTM (4e modèle)

Création 1915
Dissolution 1965
Pays Drapeau de la France France
Branche armée de terre
Type régiment de tirailleurs
Rôle infanterie
Garnison Lons-le-Saunier et Bourg-en-Bresse de 1956-1965.
Ancienne dénomination 61e régiment de tirailleurs marocains
1er régiment de marche de tirailleurs marocains
Régiment de marche de chasseurs indigènes
Devise Le Premier Partout "Nous sommes venus de Moulay Idriss","Ô Dieu pardonne nous" ou "Que Dieu efface nos pêchés".
Inscriptions
sur l’emblème
Maroc 1912–1928–1932-1934
La Marne 1914
Artois 1915
Champagne 1915
L'Aisne 1917
Soissonnais 1918
Montdidier 1918
Gembloux 1940
Rome 1944
Toscane 1944
Alsace 1944-1945
Aasen 1945
Indochine 1947-1954
Guerres Campagne du Maroc
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Fourragères Aux couleurs de la Médaille militaire avec deux olives, l'une aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918 et l'autre de la croix de guerre 1939-1945
Décorations Croix de guerre 1914-1918
cinq palmes et une étoile d'argent
Croix de guerre 1939-1945
deux palmes
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
une palme
Croix de guerre belge 1940-1945
une palme
Mérite militaire chérifien
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Le 1er régiment de tirailleurs marocains (1er RTM) était un régiment d'infanterie appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l'Armée de terre française.

Régiment en activité entre 1915 et 1965, il se distingue particulièrement lors de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il est cité cinq fois à l'ordre de l'armée et reçoit la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire, puis lors de la Seconde Guerre mondiale, tout d'abord lors de la campagne d'Italie au sein du corps expéditionnaire français du général Juin puis lors de la campagne de France; il est à nouveau cité deux fois à l'ordre de l'armée.

En 1949 son drapeau est décoré de la Légion d'honneur.

Création et différentes dénominations

  • 1912 : création de troupes auxiliaires marocaines
  •  : les cinq bataillons des troupes auxiliaires marocaines sont regroupées dans la brigade de chasseurs indigènes à deux régiments
  •  : la brigade décimée est dissoute et avec les survivants un Régiment de marche de chasseurs indigènes est formé
  •  : devient le Régiment de marche de tirailleurs marocains (RMTM) par décision du
  •  : devient le 1er régiment de marche de tirailleurs marocains lorsqu'un deuxième régiment est créé.
  • octobre 1920 : devient le 61e régiment de tirailleurs marocains
  • avril 1928 : devient le 1er régiment de tirailleurs marocains
  • 1965 : dissolution

Historique des garnisons, combats et bataille

Première Guerre mondiale

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Mitrailleurs du régiment, en septembre 1915.

Les cinq bataillons marocains, regroupés dans les 1er et 2e régiments de chasseurs indigènes, arrivent en France mi-août 1914. Ils participent à la bataille de l'Ourcq du 5 au et à la bataille de l'Aisne du au . Initialement peu habitués aux opérations de la guerre européenne, les Marocains s'adaptent rapidement mais leurs rangs sont décimés[1].

La brigade est dissoute le , les 1 800 survivants formant le régiment de marche de chasseurs indigènes, sous les ordres du lieutenant-colonel Poeymirau[2].

Le , ce régiment devient le régiment de marche de tirailleurs marocains (RMTM) par décision du . Au fur et à mesure de la guerre, des bataillons sont recréés au Maroc et viennent renforcer le régiment de marche[1].

Rattaché à la brigade mixte Klein[1], le RMTM est engagée dans la bataille de Crouy (8 au 15 janvier 1915)[3].

Le , il intègre la 96e brigade de la 48e division d'infanterie de nouvelle formation.

  • 13 au 19/3/1915 : 1re bataille de Champagne
  • 29 au 30/4/1915 : 1re bataille de la Woëvre
  • 25/5 au 1/6/1915 puis 11 au 18/6/1915 : 2e bataille d'Artois
  • 1 au 6/10/1915 : 2e bataille de Champagne
  • 5 au 21/5/1916 : Bataille de Verdun
  • , il est affecté à la 153e division du général Pellé au sein de la 3e brigade du Maroc
  • 16 au 18/4/1917 : 2e bataille de l'Aisne
L'attaque du 1er régiment de tirailleurs marocains, le 28 juin 1918, à h 5, dessinée par Paul Renouard.
  • 28 au 29/6/1918 : Attaque du plateau de Cutry
  • 18 au 22/7/1918 : Bataille du Soissonnais et de l'Ourcq
  • 8 au 10/8/1918 : Bataille de Montdidier
  • 30/9 au 2/10/1918 : Bataille de Saint-Thierry
  • 19 au 30/10/1918 : Bataille de la Serre

Entre-deux-guerres

Le général espagnol Francisco Gómez-Jordana Sousa salue le drapeau du 1er RTM lors d'une visite à Casablanca en .

Formé en novembre 1918 des 3e, 6e et 9e bataillons, le 1er régiment de marche de tirailleurs marocains revient au Maroc d'avril à mai 1929. En octobre 1920, il est renommé 61e régiment de tirailleurs marocains[1].

Envoyé à l'Armée du Rhin en , le 61e RTM revient au Maroc en à cause des défaites coloniales face aux Rifains[1].

Il est renuméroté 1er RTM en avril 1928[1].

Seconde Guerre mondiale

1939-1940

En 1939, le régiment est en garnison à Meknès et Port-Lyautey, sauf son 4e bataillon à Damas en Syrie[4].

Articles détaillés : Bataille de Gembloux (1940) et Poche de Lille (1940).

Le 1er RTM participe à la Bataille de Gembloux le puis à la défense de Lille fin au sein de la 1re division marocaine[4].

Le 1er RTM est reconstitué à deux bataillons dans la 1re division légère d'infanterie nord-africaine, à partir des unités marocaines détruites en mai 1940[4].

1940-1942

Le régiment est conservé au Maroc dans l'Armée d'Armistice, en garnison à Port-Lyautey et Souk El Arbaa. Après avoir combattu pendant la campagne de Syrie, le 5e bataillon rejoint Port-Lyautey en 1941[4].

Il combat face aux Américains pendant l'opération Torch.

1943-1945

Deux soldats du 1er RTM (à gauche) échangeant avec des soldats américains à Rouffach le lors de la bataille de la poche de Colmar.

En 1943, après les réarmement de l'Armée française en Afrique du Nord, il participe à la libération de la Corse.

En 1944, il remplace au sein de la 4e division marocaine de montagne du corps expéditionnaire français commandé par le général Juin le 2e RTM dissous après la campagne d'Italie. En , il débarque en Provence et participe à la libération du sud-est de la France puis à la campagne d'Allemagne.

L'après Seconde Guerre mondiale

Après plusieurs mois de séjour dans la région de LyonSaint-Étienne, Bourg et Roanne, il arrive en sur la Côte d'Azur où son gros tient garnison à Menton, Villefranche, Nice, Antibes, Grasse et Darboussières (Fréjus), pendant que le 3e Bataillon s'installe dans les Alpes, à Digne et à Barcelonnette.

Et la tradition se maintenant, des unités du Régiment vont combattre partout où il faut maintenir le Drapeau. C'est ainsi qu'une Compagnie de marche (Lieutenant Laurier) s'intègre, en , à un Bataillon du 5e RTM, envoyé en renfort en Indochine. C'est ainsi également que le 1er Bataillon de marche du régiment part en juillet pour Madagascar avec la 2e demi-brigade de marche algéro-marocaine.

Ces prélèvements massifs ayant fortement diminué ses effectifs, le 1er R.T.M. rentre au Maroc, à Port-Lyautey, en , où il retrouve ses tombes, ses souvenirs, ses anciens casernements, se réorganise et se reconstitue pour être prêt à remplir dignement les missions qui peuvent à nouveau lui incomber. En 1948, la 6e compagnie du 1er RTM (qui deviendra CCAB2 puis CCB2 en 1950) est en garnison à Souk El Arbaa au Maroc (commandement : capitaine Jean Libraire). Fin novembre 1948, elle fait mouvement vers Chalon-sur-Saône via Oran et Toulon avec pour ordre de faire remplacer les grévistes par des tirailleurs lors des grandes grèves de mineurs de 1948. En 1950, son IIe bataillon migre à Midelt. En 1952, il est en garnison à Meknès.

Chefs de corps

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Première Guerre mondiale

  • Régiment de marche de chasseurs indigènes
    • à partir du  : Lieutenant-colonel Poeymirau
  • Régiment de marche de tirailleurs marocains (RMTM)
    • Jusqu’au  : Lieutenant-colonel Poeymirau (blessé)[réf. souhaitée]
    • Du au  : Lieutenant-colonel Auroux
    • au  : Lieutenant-colonel Maurice[réf. souhaitée]
    • À partir du  : Lieutenant-colonel Cimetière[réf. souhaitée]

Seconde Guerre mondiale et après

  • 1940 : colonel Rouyer[4]
  • 12 mai 1940 : lieutenant-colonel Bocat[4]
  • 22 mai 1940 : commandant Flamant[4]
  •  : Colonel de Butler
  •  : Lieutenant Colonel Brissaud-Desmaillet[réf. nécessaire]
  •  : Colonel Deleuze[réf. nécessaire]
  •  : colonel Méric
  •  : Colonel Brissaud-Desmaillet[réf. nécessaire]
  • 1946 : colonel Spillmann
  • 1952-1954 : Colonel Marcel Roulet

Traditions

Insigne du 1er régiment de Tirailleurs Marocains

Insigne de la fin des années 1940.

Description [4e Modèle d'insigne][Quand ?] :

Son blason est le Sceau de Salomon à cinq branches, inscrit dans un croissant, sur lequel figure au premier plan l'Hirondelle de la Mort, porteuse dans son bec de deux tibias, destinée à rappeler le surnom donné par les Allemands aux tirailleurs marocains, au cours de la guerre 1914-1918. Au second plan figure une évocation de la ville sainte de Moulay Idriss, située dans le massif du Zerhoun, près de Meknès. Le texte en arabe gravé sur le croissant : « Min Moulay Idriss jinna wa rabbi arfoualina », ce qui signifie « De Moulay Idriss nous venons et le Seigneur nous a (re)connus ».

Voir les insignes du 1er R.T.M[5]

Devise du 1er régiment de Tirailleurs Marocains

Le Premier Partout "Nous sommes venus de Moulay Idriss", "Ô Dieu pardonne nous" ou "Que Dieu efface nos pêchés".

Drapeau du régiment

Les noms de treize batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau[6]:

Décorations

Sa cravate est décorée:

Citations

Citations collectives à l'ordre de l'Armée du 1er RTM

Première Guerre mondiale

Texte des cinq citations à l'ordre de l'Armée

« Sous le commandement de son chef, le Lieutenant-Colonel Auroux, a enlevé, le 6 octobre 1915, au petit jour, sur un front de plusieurs centaines de mètres la deuxième position allemande, s'est porté d'un seul bond, à plus d'un kilomètre au-delà, a foncé sur l'ennemi, surpris dans ses bivouacs, lui faisant subir, à la baïonnette, des pertes considérables. »

— 1re citation, Ordre du 16 octobre 1915

« Sous l'énergique impulsion de son chef, le Lieutenant-Colonel Cimetière, a emporté d'un élan les trois lignes de tranchées de la première position allemande, puis a franchi successivement deux ravins profonds, le premier battu par un feu violent de mitrailleuses, le second abrupt, boisé et énergiquement défendu par un ennemi disposant d'abris profonds, auquel il a fait plus de 500 prisonniers. Malgré les pertes subies, a abordé sans désemparer la deuxième position allemande, enlevant plusieurs lignes de tranchées et ne s'arrêtant que par ordre, pour permettre l'arrivée à sa hauteur de troupes voisines qu'il avait dépassées dans son élan. »

— 2e citation lors de la Bataille du Chemin des Dames, Ordre du 4 mai 1917

« Sous le commandement du Lieutenant-Colonel Cimetière, a mené, le 28 juin 1918, malgré les plus grandes difficultés, une attaque extrêmement brillante, couronnée de succès. A eu successivement à réduire la résistance de nombreux ennemis, dans une région tourmentée et boisée, à manœuvrer pour encercler un village organisé et pourvu d'une garnison nombreuse et à réduire cette dernière. N'a pu remplir cette tâche multiple que grâce à un entraînement, une vigueur et un esprit de discipline incomparables. A fait plus de 500 prisonniers, capturé 18 mitrailleuses et un nombreux matériel. »

— 3e citation, Ordre du 29 juin 1918

« Régiment d'élite, qui, sous les ordres de son chef, le Lieutenant Colonel Cimetière, s'est élancé, le 18 juillet 1918, dans la bataille, avec sa fougue et sa vigueur coutumières, a réalisé une progression de plus de 9 kilomètres pour atteindre, au-delà du ravin de Saconin-Breuil et des hauteurs de Berzy-le-Sec, l'objectif assigné du .ravin de la Crise, obtenant, pour parfaire son œuvre, un jour de combat supplémentaire avant le repos que les ordres lui imposaient. A capturé plusieurs centaines de prisonniers, de nombreux canons et mitrailleuses et infligé à l'ennemi des pertes considérables. »

— 4e citation lors de la Seconde bataille de la Marne, Ordre du 23 septembre 1918

« Après une série de succès incomparables et malgré les difficultés résultant de son organisation spéciale, se reconstitue en quelques jours pour prendre une part glorieuse à la nouvelle bataille, sous le commandement du Lieutenant-colonel Cimetière, s'y lance avec son ardeur coutumière, progresse, en trois jours, de 20 kilomètres, jalonnant de ses morts les lignes de résistance de l'ennemi qui ne peut arrêter son élan, s'empare de 2 villages, de 400 prisonniers et d'un nombreux matériel, contribuant ainsi, dans la plus large mesure, à une grande victoire. »

— 5e citation, Ordre du 23 septembre 1918

Seconde Guerre mondiale

Première citation à l'ordre de l'Armée obtenue lors de la Campagne d'Italie (1943-44)

« Régiment Marocain animé d'un esprit offensif et d'un allant remarquable qui, sous les ordres du Lieutenant Colonel Brissaud-Desmaillet, a, sans arrêt pendant trois semaines, du 13 mai au 1er juin 1944, en région montagneuse, poursuivi et attaqué un ennemi qui tentait de s'installer défensivement sur des positions successives organisées antérieurement.

Grâce à ses manœuvres et malgré les tirs violents d'artillerie et de mortiers a conservé constamment l'ascendant sur l'ennemi ; en particulier le 16 mai au Fragotoso, le 17 mai à Modane et le 18 mai à la Madone Monte Vetro, a chassé l'ennemi de ses positions, repoussant ses contre-attaques et l'obligeant à de nombreux morts sur le terrain. Le 26 mai sur l'Appiolo et le 29 mai sur le Chiarello, par des attaques répétées, a obligé l'ennemi à se replier en laissant entre ses mains un matériel de guerre important.

Les 29, 30 et 31 mai, au cours de plusieurs actions de vive force a occupé les villages de San-Stephano, San-Giullano, s'emparant du col de la Palombara et du Monte Cacume, obligeant l'ennemi à fuir en désordre.

Au cours de cette période, a capturé 233 prisonniers dont 16 officiers, 24 mitrailleuses et 5 canons anti-chars.

Reprenant sa marche en avant au nord de Rome, a, à partir du 18 juin, pendant 15 jours, poursuivi et attaqué l'ennemi qui tentait de ralentir notre avance, enlevant les villages de Monte Latterone et Montenero par des actions de surprise et se maintenant sur ses positions malgré les réactions violentes de l'ennemi.

Soutenant ensuite l'action du détachement blindé et attaquant sans répit les nombreuses résistances ennemies, a réussi après plusieurs jours de combat à le chasser de toutes ses positions, en particulier à Santo, Pescini, San Lorenzo, La Getinale.

A puissamment aidé à la prise de Sienne. »

— Décision n° 85 du 22 septembre 1944 - Charles de Gaulle

Deuxième citation à l'ordre de l'Armée lors de la Campagne de France (1944-45)

« Régiment Marocain d'une haute valeur combative qui, depuis son arrivée en France sous les ordres du Colonel Deleuze, n'a cessé d'affirmer ses qualités exceptionnelles.

Enlevé du front des Alpes où il s'est illustré lors des affaires de Clavières et de l'observatoire du Chenaillet le 20 octobre 1944, le 1er R.T.M. est engagé sur le front de la Haute Alsace.

Ses trois bataillons participent, du 28 novembre au 4 décembre, aux opérations de dégagement de Mulhouse, puis de débordement par la forêt de la Hardt des positions ennemies au nord de cette ville et ont à faire face à de furieuses contre-attaques.

Au cours de ces opérations : les 1er et 2e Bataillons Bastiani et Lenormand se distinguent le 28 novembre en enlevant dans un élan irrésistible l'objectif délimité par le canal de Huningue, à la suite de combats sous bois violents et meurtriers contre un ennemi retranché et abrité dans des casemates bétonnées.

Le 2e Bataillon, commandé par le chef de bataillon Girard et renforcé de la 4e Compagnie du 1er Bataillon, s'illustre du 29 novembre au 3 décembre aux combats du Pont du Bouc, Grunhutte, carrefour 232 « (4,5 km de Sausheim), au cours desquels son avance audacieuse le porte à moins de 10 km du pont de Chalampé sur le Rhin.

Résistant héroïquement à une puissante contre-attaque allemande appuyée par au moins 30 chars lourds, a réussi, épaulé par le 1er Bataillon, à contenir l'ennemi au nord du canal de Huningue.

Le 1er RTM a perdu, en sept jours de combat, 11 Officiers et 760 hommes, (total : 771 victimes) mais a causé à l'ennemi de très lourdes pertes parmi ses meilleures troupes, a capturé 187 prisonniers et rempli sa mission de dégagement de Mulhouse.

A réalisé un exploit digne des traditions Marocaines. »

— Décision n° 704 du 14 mai 1945 - Charles de Gaulle

 

Personnalités ayant servi au 1er RTM

  • Henri Poeymirau (1869-1924), futur général de division, premier colonel du RMTM,

Sources et bibliographie

  • Anthony Clayton, Histoire de l'Armée française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994
  • Robert Huré, L'Armée d'Afrique: 1830-1962, Charles-Lavauzelle, 1977
  • Rapport du Colonel de Butler
  • Rapport de Combat Capitaine Le Forestier

Notes et références

  1. a b c d e et f « Les tirailleurs marocains 1914 - 1945 », Historama, no HS 10 « Les Africains 1830-1960 »,‎
  2. « La Brigade marocaine et la bataille de la Marne », sur Archives départementales de Seine-et-Marne (consulté le )
  3. Eric De Fleurian, « Étude sur le parcours de guerre des régiments de marche des tirailleurs et régiments mixtes », sur www.chtimiste.com, (consulté le )
  4. a b c d e f et g « Les troupes d'Afrique dans la guerre 39-40 », Historama, no HS 10 « Les Africains 1830-1960 »,‎
  5. « 1 regiment de tirailleurs marocains », sur infaf.free.fr (consulté le ).
  6. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
  7. Léopold Justinard, « Souvenirs d'un officier de la Mission militaire française au Maroc (1911-1912) », Cahiers Charles de Foucauld,‎
  8. « À Westhalten. La rue des jardins devient la "rue Capitaine Le Forestier" », sur www.lalsace.fr (consulté le )
  9. « Soultz Après la disparition du capitaine Le Forestier-Clément - Soultz. L’hommage à un libérateur », sur www.dna.fr (consulté le )
  10. Mont Valérien, Les dix-sept morts pour la France.

Voir aussi

Liens externes

  • Historique du 1er régiment de Tirailleurs Marocains 1914-18, par Alphonse Juin
  • Historique du 1er régiment de Tirailleurs Marocains 1939-45
  • Tirailleurs Marocains.

Articles connexes

v · m
Grandes unités
1914 - 1919
1925 - 1927
  • Division marocaine
  • 1re division marocaine de marche
  • 2e division marocaine de marche
  • 3e division marocaine de marche
  • 4e division marocaine de marche
1939 - 1946
Tirailleurs marocains
  • 1er régiment de tirailleurs marocains
  • 2e RTM
  • 3e RTM
  • 4e RTM
  • 5e RTM
  • 6e RTM
  • 7e RTM
  • 8e RTM
  • 9e RTM
  • 10e RTM
  • 61e RTM
  • 62e RTM
  • 63e RTM
  • 64e RTM
  • 65e RTM
  • 66e RTM
  • 67e RTM
  • 68e RTM
  • 207e bataillon de tirailleurs marocains
  • 214e bataillon de marche de tirailleurs marocains
  • Compagnies de tirailleurs marocains
Spahis
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