1478 en santé et médecine

Chronologies
Données clés
1475 1476 1477  1478  1479 1480 1481
Décennies :
1440 1450 1460  1470  1480 1490 1500
Siècles :
XIIIe XIVe  XVe  XVIe XVIIe
Millénaires :
-Ier Ier  IIe  IIIe
Chronologies thématiques
Art

Arts plastiques (Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), Littérature () et Musique (Classique)

 
Religion

(,)

 
Science

() et Santé et médecine

 
  • Terrorisme
Calendriers

modifier Consultez la documentation du modèle

Années de la santé et de la médecine :
1475 - 1476 - 1477 - 1478 - 1479 - 1480 - 1481
Décennies de la santé et de la médecine :
1440 - 1450 - 1460 - 1470 - 1480 - 1490 - 1500

Cet article présente les faits marquants de l'année 1478 en santé et médecine.

Événements

  • Fondation par Christian Ier, roi de Danemark, de l'université de Copenhague, qui ouvrira ses portes le 1er juin de l'année 1479 suivante, et qui comprend dès l'origine une faculté de médecine[1].
  • Le roi Louis XI accorde un cadavre de supplicié par an à la faculté de médecine de Paris, où la dernière dissection attestée date de 1407[2].

Publications

Naissances

  • Jacques Dubois, dit Sylvius (mort en 1555), professeur de médecine à Paris, lecteur royal de chirurgie d'Henri II[10].
  • Oddo de Oddis (it) (mort en 1559), praticien à Venise, professeur à Padoue, auteur de divers ouvrages de médecine[11].
  • Pierre Brissot (mort en 1522), reçu docteur en médecine à Paris, auteur d'un ouvrage sur le traitement de la pleurésie (Apologia de incisione venae in Pleuritide Morbo) publié à Paris en 1538[12].
  • Wolfgang Capiton (mort en 1542), médecin, théologien et canoniste alsacien[12].
  • 1476 ou 1478 : Jérôme Fracastor (mort en 1553), philosophe, mathématicien, astronome, poète et médecin italien, auteur de divers traités de médecine, dont le De contagionibus, et contagiosis morbis, et eorum curatione, et le Syphilidis, sive De morbo gallico, sur les maladies contagieuses et sur la syphilis[13],[14].

Décès

  • Simon de Pavie (né à une date inconnue), médecin et sans doute astrologue, bienfaiteur des cordeliers de Lyon[15].

Références

  1. Lauritz de Thurah, Description circonstanciée de la résidence royale et capitale de Copenhague, Copenhague, , 368 p. (lire en ligne), p. 327.
  2. Marcel Guivarc'h, « Lieux de dissection et morgues dans Paris, de 1200 à nos jours », Histoire des sciences médicales, vol. 36, no 4,‎ , p. 433 (lire en ligne).
  3. Emmanuelle Chapron, « Bibliothèques publiques et pratiques bibliophiliques au XVIIIe siècle : La Collection d'incunables de la bibliothèque Magliabechiana de Florence », Revue française d'histoire du livre, nos 118-121 - nouvelle série « Le Berceau du livre : Autour des incunables »,‎ , p. 323 (ISBN 978-2-600-00910-2, lire en ligne).
  4. (la) Celse, De medicina, Florence, Nicolao, (lire en ligne).
  5. L'édition princeps en latin sera publiée à Venise en 1498.
  6. Alain Bouchet, « L'Héritage lyonnais d'Hippocrate », Histoire des sciences médicales, vol. 29, no 3,‎ , p. 219 (lire en ligne).
  7. « Dioscoride (00..-00..), Dioscorides de materia medica, a Petro Paduano traductus [« Sur la matière médicale »] », BNF 30344109.
  8. (es) Aurora Miguel Alonso, « Las ediciones de la obra de Dioscórides en el siglo XVI : Fuentes textuales e iconográficas », dans Acerca de la materia medicinal y de los venenos mortíferos, Madrid, Fundación de Ciencias de la Salud, coll. « Biblioteca de clásicos de la medicina y de la farmacia española », (lire en ligne), p. LXXVII-CI.
  9. Paul Bellier, « Médecine et médecins arméniens entre le XIe et le XVe siècle », dans L’Arménie et Byzance : Histoire et Culture, Paris, Publications de la Sorbonne, (ISBN 978-2-859-44824-0, lire en ligne), p. 31-36.
  10. Jacqueline Vons, Le Médecin, les Institutions, le Roi : Médecine et politique aux XVIe et XVIIe siècles, Paris, Cour de France, (lire en ligne), « Les Premiers Lecteurs royaux en médecine », p. 11.
  11. Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t. 3 : L-P, Mons, H. Hoyois, , 648 p. (lire en ligne), « Oddis (Otto de) », p. 412.
  12. a et b Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine, contenant son origine, ses progrès [etc.], t. 1, Liège, J. F. Bassompierre, (lire en ligne), « Brissot (Pierre) », p. 193, « Capiton (Wolfgang-Fabrice) », p. 215.
  13. Jean-Eugène Dezeimeris, Charles-Prosper Ollivier et Jacques Raige-Delorme, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, vol. 2, Paris, Béchet jeune, , 690 p. (lire en ligne), partie 2, p. 380.
  14. (it) Francesca Maria Crasta, « Fracastoro, Girolamo », dans Il Contributo italiano alla storia del Pensiero, Scienze, Treccani, (lire en ligne).
  15. Laurence Moulinier-Brogi, « Un aspect particulier de la médecine des religieux après le XIIe siècle : L'Attrait pour l'astrologie médicale », dans Luc Berlivet (dir.) et al., Médecine et Religion : Compétitions, Collaborations, Conflits (XIIe – XXe siècles), Rome, École française de Rome, (lire en ligne), p. 24.
  • icône décorative Portail de la médecine
  • icône décorative Portail du Moyen Âge tardif