Émile Jean Sulpis
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Ne doit pas être confondu avec Jean-Joseph Sulpis.
Émile Jean Sulpis
Alphonse Legros, Portrait d'Émile Jean Sulpis, 1898,
Paris, BnF.
Paris, BnF.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |  (à 86 ans) |
| Nationalité | française |
| Formation | École Estienne |
| Activités | Dessinateur, graveur |
| Père | Jean-Joseph Sulpis |
| A travaillé pour | École Estienne |
|---|---|
| Membre de | Académie des beaux-arts (- |
| Maîtres | Alexandre Cabanel, Louis-Pierre Henriquel-Dupont |
| Distinctions | Prix de Rome () Liste détaillée Prix de Rome () Pensionnaire de la Villa Médicis (d) (- Chevalier de la Légion d'honneur () Officier de la Légion d'honneur () |
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Émile Jean Sulpis, né le à Paris et mort le [N 1], est un dessinateur et graveur français.
Biographie
Émile Jean Sulpis est le fils du graveur d'architecture Jean-Joseph Sulpis (1826-1911)[1], avec lequel il est parfois confondu.
Il est élève à l'École Estienne à Paris, où il enseignera la gravure[2]. Il est également élève d'Alexandre Cabanel et de Louis-Pierre Henriquel-Dupont.
Il expose au Salon des artistes français à partir de 1880, et y obtient une médaille de première classe en 1894[3].
Il obtient le prix de Rome en 1884 et devient pensionnaire de la villa Medicis à Rome du au [4].
Il obtient le grand prix de l'Exposition universelle de 1900[3], année où il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[3]..
Il participe à l'Exposition franco-britannique de 1908 à Londres, où il expose La Sagesse victorieuse des Vices d'après Andrea Mantegna (Paris, Chalcographie du Louvre[5]). Il habite à cette époque au 93, rue Denfert-Rochereau à Paris[5].
Il quitte son poste de professeur de dessin à l'école Estienne en 1911, date à laquelle il est admis à la retraite, remplacé par Mathurin Méheut[6].
Il est élu en 1911 à l'Académie des beaux-arts, section quatre, gravure, fauteuil qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1942.
Le graveur Albert Decaris rédige après sa mort une notice sur sa vie et son œuvre[7].
Œuvres
Émile Jean Sulpis est connu pour ses gravures de reproduction des grands maîtres, notamment Albrecht Dürer[1].
- Esclave, d'après Michel-Ange, 1884.
- La Parabole des aveugles, d'après Pieter Brueghel l'Ancien, 1890.
- Saint Sébastien, d'après Andrea Mantegna, gravure[N 2].
- L'Homme au verre de vin, d'après Jan Van Eyck[8].
Il réalise également des gravures originales :
- Cérès ;
- Adam et Ève, vers 1884.
Récompenses
- Prix de Rome en gravure, 1884.
- Grand prix de l'Exposition universelle de 1900.
Notes et références
Notes
- ↑ Ou début 1943 selon le Dictionnaire Bénézit, édition de 1964.
- ↑ Henri Béraldi se félicite qu'elle joue avec le blanc du papier qui n'a pas été entièrement recouvert par la gravure : « Les burinistes seraient-ils enfin tentés de revenir aux bons principes ? » (Henri Béraldi et L. Conquet, op. cit.)
Références
- ↑ a et b Henri Béraldi et L. Conquet, Les graveurs du XIXe siècle : guide de l'amateur d'estampes modernes, T. 12 , Paris, 1885-1892 (lire en ligne).
- ↑ « Les illustres » sur ecole-estienne.paris.
- ↑ a b et c Dictionnaire Bénézit, 1964.
- ↑ « Les pensionnaires de la Villa Médicis » sur villamedici.it.
- ↑ a et b Exposition franco-britannique de Londres, 1908. Catalogue spécial officiel de la section française, Paris, Comité français des expositions à l'étranger, 1908, p. 275.
- ↑ Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, Paris, Imprimerie municipale, , p. 466.
- ↑ Albert Decaris, Notice sur la vie et les œuvres de Émile-Jean Sulpis (1856-1942), Paris, Typ. Firmin-Didot & Cie, 1946.
- ↑ Catalogue des estampes et des dessins modernes, œuvres de Cécil Aldin, H. Daumier, C. F. Gaillard, etc., [s.n.], 1909.
Annexes
Bibliographie
- Guérard, Henri (1846-1897), Les jades, planches gravées par H. Guérard, Ch. Courtry, Géry-Bichard, Émile Sulpis, Rod. Piguet, P. Le Rat, 1 vol., in-fol, Paris : [s.n.], 1892.
- Noël Clément-Janin, « Émile Sulpis », La Revue de l'art ancien et moderne, , p. 179-183 (lire en ligne).
Liens externes
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