Émile Boeswillwald

Page d’aide sur l’homonymie

Ne pas confondre avec le peintre Émile Artus Boeswillwald (1873-1935).

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Boeswillwald.

Émile Boeswillwald
Image illustrative de l'article Émile Boeswillwald
Présentation
Naissance
Strasbourg
Décès (à 81 ans)
6e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Activités attaché à la Commission des Monuments historiques en 1840
Inspecteur général des Monuments historiques
Œuvre
Réalisations Château de Pontchartrain
Cathédrale Saint-Étienne de Toul
Abbaye Saint-Germer-de-Fly
Publications Timgad, une cité africaine sous l'Empire romain
modifier Consultez la documentation du modèle

Émile Boeswillwald, né à Strasbourg le 2 février 1815 et mort à Paris le 20 mars 1896, est un architecte français. Il succède à Prosper Mérimée comme inspecteur général des monuments historiques et collabore avec Eugène Viollet-le-Duc.

Biographie

Émile Boeswillwald naît à Strasbourg le [1]. Il apprend le métier de tailleur de pierre et poursuit son apprentissage à Munich, en 1836. Il étudie ensuite l'architecture dans l'atelier de Henri Labrouste en intégrant l'école des Beaux-Arts en 1837.

En 1846, Ludovic Vitet et Prosper Mérimée lui confient la restauration de l'ancienne cathédrale de Laon[2]. Il entreprend cette tâche 1854 et la dirige jusqu'en 1896. En 1847, il devient l'architecte de la Sainte-Chapelle de Paris, où, succédant à Félix Duban et à Jean-Baptiste Antoine Lassus, il en termine la restauration.

En 1860, Émile Boeswillwald est nommé inspecteur général des monuments historiques en remplacement de Prosper Mérimée et, de ce fait, devient membre de la commission des monuments historiques et du conseil des bâtiments civils. À ce titre il visite dans les Vosges : Autrey, Chamagne, Champ-le-Duc, Domrémy-la-Pucelle, Épinal, Grand, Neufchâteau et Le Donon[3].

En qualité d'architecte diocésain, il est auxiliaire de Viollet-le-Duc et de Jean-Baptiste Antoine Lassus à Notre-Dame de Paris et construit les deux flèches de la cathédrale de Bayonne.

Également peintre, Émile Boeswillwald expose aux Salons de 1839, 1841, 1842, 1844 et 1855. Le peintre Léon Bonnat représente son ami en 1890[4]. Il produit également des séries de dessins aquarellés sur les soldats du Premier Empire, dans les années 1890-1891.

Émile Boeswillwald meurt à Paris le [1]. Ses fils, Paul Boeswillwald et Auguste Boeswillwald[5], sont eux aussi architectes et son petit-fils, Émile Artus Boeswillwald, peintre.

Œuvre

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2022)
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Publications

  • « Rapport sur l'église de Mouzon », dans : Edmond du Sommerard, Les monuments historiques de France à l'Exposition universelle de Vienne, Imprimerie nationale, 1876, pp. 160-161 (consulter en ligne).
  • Coauteur avec René Cagnat et Albert Ballu : Timgad, une cité africaine sous l'Empire romain, Paris, 1895-1905, E. Leroux (consulter en ligne sur Gallica).

Généalogie descendante

  • Émile Boeswillwald épouse Philippine Spitz (1817-1905), leurs enfants:
  • Paul Boeswillwald (1844-1931) (qui suit).
  • Jules (1848-1925)
  • Paul épouse Marguerite Louise Langlois (1849-1925), leurs enfants:
  • Émile Artus Boeswillwald, (1873-1935)
  • Louise Philippine (1875-1881)
  • Louis Ernest (1877-1918)
  • Jean-Paul (1881-1960)
  • Marguerite (1884-1920)
  • Marie Louis Alice (1886-1911)

Distinctions

Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent du Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle[1].
  • médaille de seconde classe au salon, en 1849 ;
  • chevalier de la légion d'honneur, en 1853 ;
  • officier de la légion d'honneur, en 1865 ;
  • commandeur de la légion d'honneur, en 1880[7]

.

Notes et références

  1. a b et c Émile Boeswillwald, Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle sur elec.enc.sorbonne.fr (École des chartes).
  2. Société française d'archéologie, « Liste des architectes attachés à la commission des monuments historiques et des architectes en chef des monuments historiques », Congrès archéologique de France : séances générales tenues par la Société française pour la conservation des monuments historiques, Derache (Paris) et A. Hardel (Caen),‎ , p. 264
  3. a b c d e f g h i j k et l « Boeswillwald, Émile », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 9.
  4. Cette œuvre, conservée dans une collection particulière et reproduite dans le catalogue de l'exposition Émile Artus Boeswillwald, p. 5.
  5. Georges Foessel, « Boeswillwald Auguste », sur alsace-histoire.org (consulté le )
  6. [1](Base Mérimée).
  7. « Légion d'honneur », base Léonore, ministère français de la Culture

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Émile Boeswillwald, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
    • Bénézit
    • Grove Art Online
    • Musée d'Orsay
    • Union List of Artist Names
  • Ressources relatives à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Base AUTOR
    • Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle
  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • La France savante
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
    • Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Catalogne
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle
  • icône décorative Portail des Pyrénées-Atlantiques