Élément génétique mobile

Composite transposon.

Un élément génétique mobile est un segment du génome dont la position n'est pas fixe. Ces éléments ont été découverts par la cytogénéticienne américaine Barbara McClintock, qui a obtenu pour cela le prix Nobel de physiologie ou de médecine en 1983[1]. Il en existe une grande variété, notamment :

  • éléments transposables, dont :
  • les plasmides ;
  • les éléments de bactériophages tels que le bactériophage Mu (en), qui s'insèrent aléatoirement dans le génome ;
  • les introns du groupe I (en) ;
  • les introns du groupe II (en).
  • Les ICEs, pour Integrative and Conjugative Elements
  • Les IMEs, pour Integrative and Mobilizable Elements

Les éléments génétiques mobiles jouent un rôle critique dans la diffusion des facteurs de virulence (par exemple des exotoxines et des exoenzymes) et des gènes de résistances aux antibiotiques[2] au sein des populations de bactéries. Certaines stratégies visant à combattre les infections bactériennes prennent pour cible ces éléments génétiques mobiles[3].

Notes et références

  1. (en) « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1983 », sur Nobelprize.org (consulté le ) : « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1983 was awarded to Barbara McClintock "for her discovery of mobile genetic elements" »
  2. (en) Sally R. Partridge, Stephen M. Kwong, Neville Firth et Slade O. Jensen, « Mobile Genetic Elements Associated with Antimicrobial Resistance », Clinical Microbiology Reviews, vol. 31, no 4,‎ , e00088–17, /cmr/31/4/e00088–17.atom (ISSN 0893-8512 et 1098-6618, PMID 30068738, PMCID PMC6148190, DOI 10.1128/CMR.00088-17, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Eric C. Keen, « Paradigms of pathogenesis: targeting the mobile genetic elements of disease », Frontiers in Cellular and Infection Microbiology, vol. 2,‎ , p. 161 (PMID 23248780, PMCID 3522046, DOI 10.3389/fcimb.2012.00161, lire en ligne)
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