Église Notre-Dame de Bergerac

Église Notre-Dame de Bergerac
Présentation
Type
ÉgliseVoir et modifier les données sur Wikidata
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Jacques-en-Bergeracois (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
CatholicismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Classé MH ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Adresse
Rue Sainte-CatherineVoir et modifier les données sur Wikidata
Bergerac, Dordogne
 France
Coordonnées
44° 51′ 15″ N, 0° 29′ 01″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

L'église Notre-Dame est la principale église catholique de la ville de Bergerac en Dordogne. Cet édifice d'architecture néo-gothique a été construit de 1856 à 1865[1]. Elle est dédiée à Notre-Dame et dépend de la paroisse Saint-Jacques-en-Bergeracois qui regroupe toutes les anciennes paroisses de la ville et des villages environnants sous l'autorité du diocèse de Périgueux. L’église Notre-Dame de Bergerac est classée aux Monuments historiques depuis le [2].

Histoire

Façade et clocher après restauration.

C'est grâce à la ténacité de l'abbé Julien Macerouze, curé de la paroisse Saint-Jacques, qu'a été édifiée[3] cette église néo-gothique à une époque de renouveau du catholicisme sous le Second Empire. L'église est bâtie sur un point culminant de la ville dans un quartier commerçant qu'elle domine de sa tour (terminée en 1865) de 80 mètres de hauteur à trois étages. C'est l'architecte Paul Abadie qui est choisi pour ériger cette église en forme de petite cathédrale[1], selon les plans originels de Viollet-le-Duc, architecte des édifices diocésain au sommet de sa gloire, mais dont le devis était trop cher pour la municipalité[4].

Elle est consacrée le par le cardinal Donnet, archevêque de Bordeaux, en présence du ministre de l'Intérieur, le marquis de La Valette. Les festivités sont suivies d'un feu d'artifice[4]. Des travaux de restauration, notamment du clocher et de la flèche, ont duré dix ans de 2009 à 2019.

Description

Nef.

Cette église imposante en forme de croix latine mesure 96 m de longueur, pour 22,80 m de largeur à la nef et 39,10 m au transept[5] avec sept contreforts de chaque côté. Son clocher surmonté d'une flèche possède trois cloches, dont la plus grosse, Marie-Immaculée, pèse 2383 kg[4],[6]. Le premier étage du clocher-porche s'ouvre directement à l'intérieur sur la nef par une tribune. La superficie couverte de l'église est de 2246 m2. Le chœur s'étend sur deux travées, suivi d'un sanctuaire circulaire porté sur six piliers. Trois chapelles s'ouvrent sur le déambulatoire, ainsi que deux sacristies. Les bas-côtés sont étroits. La hauteur de la nef de 20 m donne une impression d'élégance et de légèreté[7].

Mobilier

Le maître-autel néo-gothique, consacré à Marie-Immaculée, possède dans une boîte de plomb scellée les reliques des martyrs saint Placide, saint Vincent et saint Modeste.

L’église abrite deux tableaux remarquables de la Renaissance italienne, L’Adoration des bergers de Gaudenzio Ferrari[8], peintre milanais, et L’Adoration des mages du Pordenone[9], peintre vénitien de la cour de Charles Quint. Ils sont issus de la collection du duc d'Orléans et étaient autrefois dans l'église Saint-Jacques de Bergerac. Ils sont classés depuis le [5]. Les sculptures sont majoritairement de Léon Baleyre et de Michel-Pascal et les vitraux (1872-1879) sont l'œuvre d'Édouard Didron[10]. Ils illustrent des paroles de Jésus et d'autres représentent des personnages de l'Ancien Testament.

Orgue

L'orgue de tribune de la maison Merklin-Schütze date de 1865 et comportait à l'origine 25 jeux sur deux claviers (aujourd'hui 29 jeux) et pédalier de 30 notes. Il est installé en 1867 et inauguré par l'organiste parisien Auguste Durand. Cet orgue symphonique remporte un prix à l'exposition universelle de Paris de 1867 et vaut la Légion d'honneur à Joseph Merklin. Il est restauré et électrifié en 1978 par la maison Dunand de Lyon dans un esprit néoclassique[7].

Notes et références

Vue de côté.
  1. a et b « Fiche descriptive », sur dordogne.meconnu.fr.
  2. « Eglise Notre-Dame », notice no PA24000029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. À l'emplacement d'une ancienne église détruite depuis longtemps, Sainte-Catherine dont une des chapelles latérales porte le nom.
  4. a b et c « Description et photographies », sur riviereesperance.canalblog.com.
  5. a et b « Page de l'église », sur site de la paroisse.
  6. La deuxième cloche, Marie-Thérèse, date de 1897 (ré dièse) et pèse 1190 kg. La troisième, Catherine-Marthe sonne en fa dièse et pèse 727 kg. La quatrième, Cécile (si octave supérieur) date de 1866 et pèse 300 kg.
  7. a et b « Orgues de Notre-Dame de Bergerac », sur Orgues en France.
  8. 1484-1550
  9. Mort en 1540
  10. Notice no PA24000029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • L'église Notre-Dame sur messes.infos
  • « Page de l'église », sur site de la paroisse.
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